Un siècle d'antimilitarisme révolutionnaire. Socialistes, anarchistes, syndicalistes et féministes, 1849-1939
- Lyon Atelier de création libertaire 2021
- 206 S.; 21,1 x 14,5 x 1,9 cm
Dans son histoire, l'antimilitarisme a eu plusieurs sens simultanés ou alternatifs. Il pouvait être une condamnation de l'armée, briseuse de grèves et force répressive au service du capitalisme, ou une critique du service militaire, des guerres impérialistes entre États capitalistes et des conquêtes coloniales. Il pouvait aussi être une méthode de renversement du pouvoir en retournant les armes contre la bourgeoisie ou en pratiquant le défaitisme révolutionnaire. Selon certains courants internationalistes, voire antipatriotes, la grève générale dans tous les pays belligérants pourrait empêcher la guerre, et même préluder à l'application du slogan « Plutôt l'insurrection que la guerre ! ». Après 1918, l'antimilitarisme révolutionnaire diminue progressivement dans le vocabulaire et la pratique militantes, mais n'en reste pas moins ancré dans l'espoir de celles et ceux qui abhorrent les guerres et les armes.